Questionnaire permettant de valider un mémoire de fin d’étude en ostéopathie, intitulée : « L’effet d’une prise en charge ostéopathique sur la vessie neurologique d’une patiente paraplégique » :
Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Cette étude est réalisée dans le cadre de mon Master 1 de Psychologie Clinique de la Santé (Université de Bordeaux) et est encadrée par une Maître de Conférence en psychologie de la santé. D’un point de vue théorique, cette étude a pour objectif de mieux comprendre les processus d’ajustement à la blessure médullaire. D’un point de vue clinique, elle a pour objectif d’améliorer et d’optimiser la prise en charge psychologique d’une personne confrontée à une atteinte médullaire.
Pour remplir ce questionnaire vous devez :
être majeur (+ 18 ans)
être confronté à une blessure médullaire (paraplégie ou tétraplégie) acquise, c’est-à-dire non congénitale
savoir lire et comprendre le français et ne pas présenter de déficiences entravant la compréhension des questions
confirmer votre consentement à l’étude ci-dessous
Le questionnaire.
Handicapés : la sexualité est encore à conquérir.
http://www.rfi.fr/radiofr/editions/082/edition_82_20090404.asp
Une émission Radio du Samedi 4 avril 2009 RFI
dans l’émission Microscopie 20 heures.
« On a tous besoin d’amour. On se pose tous des questions sur nos rapports affectifs, sur notre sexualité. Comment cela se passe-t-il quand on a un handicap ? Pareil, en plus compliqué. Quelque soit son degré de handicap, toute personne garde des désirs. Mais en situation de grande dépendance, comment faire pour répondre à ses envies, alors qu’on n’arrive même pas à se brosser les dents seul ? Les personnes handicapées sont un peu plus visibles, la société commence à s’organiser pour apporter des réponses en termes d’accessibilité, dans les écoles, vers le travail, mais pour l’instant, aucune réponse concrète n’est faite concernant la dimension essentielle de la vie : l’amour, la sexualité.
La Loi Handicap de 2005 affirme bien le droit à la compensation de toutes les conséquences liées au handicap, mais dans le domaine de la sexualité, rien. Et pourtant, des solutions existent : en Belgique, en Suisse ou en Allemagne par exemple, les aidants sexuels interviennent pour prodiguer massages, caresses sensuelles, aides à la masturbation, allant parfois jusqu’au rapport sexuel sans pénétration. Mais en France, un tel service reste pour l’instant impossible : aucun texte législatif n’existe pour encadrer de telles pratiques, elles sont donc assimilées à de la prostitution.
Las de cette hypocrisie, les personnes handicapées, leurs proches et certains professionnels s’organisent. A Marseille par exemple, des parents constituent des réseaux de bénévoles pour accompagner leurs enfants rencontrer des prostituées. L’association Choisir sa Vie travaille avec une masseuse professionnelle à l’élaboration, par la pratique, d’un service d’accompagnement sexuel.
Nous vous proposons d’aller à la rencontre de ces personnes concernées par le handicap ou handicapées elles mêmes et confronté au problème du droit à la sexualité. Elles nous racontent leurs besoins, leurs souffrances, les solutions qu’elles inventent et leurs espoirs. »